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1996
Intervention and Exhibition
Esther Shalev-Gerz and Jochen Gerz
In 1996 Esther Shalev-Gerz and Jochen Gerz used various media including newspapers, bulletins and electronic billboards to circulate an invitation: “Simply think of something that makes you smile. By sending an undeveloped film with images showing you smiling, you become a permanent part of the piece”.
Subverting the populist conventions of the photographic portrait – “Smile!” the artists provided an opportunity for the participants to commemorate a moment of reflection on their individual experiences of pleasure. On receipt of the films the negatives were not processed into photographs but only enlarged to differing sizes and then fixed to mirrors.
« Reasons for Smiles » has been realised in Gottingen, Germany; Tallahassee, USA; Vancouver, Canada; Arles and the island of Ouessant, France and with the readers of Lettre International, Berlin and the daily newspaper Liberation, Paris.
The work remains unfinished whilst one of the artists lives.
1996
Intervention dans l’espace public et Exposition
Esther Shalev-Gerz et Jochen Gerz
En 1996, Esther Shalev-Gerz et Jochen Gerz ont utilisé différents médias tels que des journaux, des bulletins d’information ou des panneaux d’affichage électroniques afin de diffuser l’invitation suivante : “Pensez simplement à quelque chose qui vous fait sourire. En envoyant une pellicule non développée avec des prises de vue de vous souriant, vous devenez partie intégrante de l’œuvre.”
En subvertissant la convention du portrait photographique formulée par l’injonction : « Souriez ! », les deux artistes offrent aux participants une occasion de célébrer un moment de réflexion sur leurs expériences individuelles du plaisir. Les négatifs reçus ne furent pas développés mais seulement agrandis à différents formats et fixés sur des miroirs.
Le projet a été réalisé à Göttingen, Allemagne, Tallahassee, Etats-Unis, Vancouver, Canada, Arles et l’île d’Ouessant, France, ainsi qu’avec les lecteurs de la Lettre Internationale, Berlin, et du quotidien Libération, Paris.
L’œuvre restera inachevée aussi longtemps que l’un des deux artistes vivra.
