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1997
19 photographs, 40 x 30 cm, mounted on aluminium
In 1997, Esther Shalev-Gerz was commissioned to produce a web-based work for the pan-European Chaos in Action programme. Her response, A Gaze at Algeria interrogated early perceptions of the internet as a new space without geographic borders.
Whilst the world witnessed press and media images about Algeria which its own residents did not know were being seen Shalev-Gerz proposed to employ early web-streaming technology to combat media isolation. Using rudimentary webcams participants from Rome, Paris, Skopje, Belgrade, Sofia, Istanbul and Bucharest were invited to stream their faces for 60 seconds. Each individual’s gaze was then projected simultaneously onto multiple screens in individual venues within each of the countries.
With A Gaze at Algeria Shalev-Gerz proposed that the internet could be challenged to become a ‘space’ of collective consciousness.
1997
19 photographies, 40 x 30 cm, montées sur aluminium
En 1997, Esther Shalev-Gerz a répondu à une commande pour la production d’un travail basé sur le web pour le programme Paneuropéen Chaos en Action. Sa proposition, Regard pour l’Algérie, questionne les premières perceptions de l`internet en tant qu’espace sans frontières géographiques.
Le monde a pu voir des images des medias et de la presse sur l’Algérie, alors que ses propres habitants ignoraient qu’elles étaient vues. Esther Shalev-Gerz proposa d’user de la toute nouvelle technologie du streaming en opposition à l’isolement médiatique.
Au moyen de webcams rudimentaires, des participants de Rome, Paris, Skopje, Sofia, Istanbul et Bucarest furent invités à diffuser leurs regards pendant 60 secondes. Chaque regard individuel fut alors projeté simultanément sur des écrans multiples en deifférents lieux dans chacun des pays.
Dans Regard pour l’Algérie, Esther Shalev-Gerz propose un défi à l’internet en tant qu’espace de conscience collective.