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2011
Brunswick, Germany
Installation
70 photographs, colour, variable dimensions, a photo album with 13 photographs, black and white, 21x21cm, a video, 24’, a soundtrack, 1’20’’, 26 wooden boxes and 6 chairs, from the Rollei factories
Commissioned in 2010 by the Museum for Photography of Brunswick, Germany, Shalev-Gerz has responded to the city’s status as the centre of production of the revered brand of cameras: Rollei. The Last Click reflects the shift in production and consumption from analogue to digital cameras. With the various elements of her artwork, the artist focuses on what has been a long-serving agent in the construction of memory and the depiction of time.
The idea of the project is to show two situations: on the one hand, the artist visited the Rollei factories which are being drained of human and mechanical presence; and on the other hand she invited the people who wanted to dispose of their camera to share the stories about the camera and reflect on its last image.
Twenty-five persons accepted to participate in the project. Esther Shalev-Gerz edited these encounters into a video that creates a collective phenomenon out of individual stories. As well, the video captures small poetic gestures: the way these cameras are picked up, opened, closed and operated.
In the Rollei factory the artist stages an old Rolleiflex camera as a character; in her images the Rollei teeters on the long legs of its tripod through the workshops and, panning its head, acknowledges the emptiness it comes across. Arranged in sequences, the images appear to be film stills—but they are single photographs; the only thing moving in the images is the wandering camera. Not only the “visitor” but also the camera capturing its visit are Rolleiflex, but the last one is equipped with a digital back. The high photographic quality of these “film images” has something to do with it.
On the street outside the Museum one can hear the clicks of the participants cameras but without being able to see them.
The Last Click was exhibited in the Museum for Photography, Brunswick, Germany, 2010-2011, MCBA, Lausanne, Switzerland, 2012, Sprovieri, London, UK, 2016, Serlachius Museum, Mänttä, Finland, 2017-2018.
2011
Braunschweig, Allemagne
Installation
70 photographies, couleur, dimensions variables, un album photo avec 13 photographies, noir et blanc, 21x21cm, une vidéo, 24’, une bande son en boucle, 1’20’’, 26 boîtes en bois et 6 chaises, provenant des usines Rollei
Le son produit lorsqu’on arme un appareil photo et qu’on déclenche la prise de vue est devenu optionnel avec l’ère numérique. Pour Shalev-Gerz ce son éphémère, tout près du visage, a toujours été un moment dramatique et significatif.
Après avoir visité les usines Rollei de Braunschweig, l’artiste a réalisé une installation pour le Musée de la Photographie de cette ville. Dans la rue devant le musée on peut tout d’abord entendre d’énigmatiques enregistrements de déclic photographiques amplifiés et montés en une bande son, tandis qu’à l’intérieur plusieurs séries de photo et une vidéo présentent la rencontre de deux situations induites par le passage de l’argentique au numérique.
D’une part la fin de la production des appareils Rollei et les usines se vidant de toute présence humaine et mécanique et d’autre part la nouvelle relation que les gens possédant un appareil argentique entretiennent avec cette machine à laquelle ils sont attachée mais qui a perdu son usage initial.
Dans la vidéo vingt-cinq personnes ayant accepté de participer au projet décrivent les relations qui les lient à leur appareil révélant ainsi la diversité des rapports et des valeurs attribués à celui-ci en tant que facteur de transformation. Montées, ces rencontres créent un phénomène collectif à partir d’histoires individuelles. La vidéo capte aussi de petits gestes poétiques : la façon dont les appareils sont saisis et manipulés.
Dans les séries photographiques on peut voir un vieux Rollei-Flex qui vacille sur les longues jambes de son trépied à travers l’usine Rollei et constate par les mouvements panoramiques de sa tête le dépeuplement des ateliers. Disposées en séquences, les images semblent capturées d’un film mais chacune d’elles est une photographie singulière. La seule chose en mouvement est la caméra errante. Non seulement le « visiteur » mais aussi l’appareil qui capte sa visite sont des Rollei-flex, ce dernier équipé d’un dos numérique. En résulte la très haute qualité photographique de ces images.
Le dernier déclic a été exposé au Museum für Photographie, Braunschweig, Allemagne, 2010-2011, MCBA, Lausanne, Suisse, 2012, Sprovieri, Londres, Royaume-Uni, 2016, Serlachius Museum, Mänttä, Finlande, 2017-2018.