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MENSCHENDINGE (THE HUMAN ASPECT OF OBJECTS)

2004-2006
Buchenwald Memorial, Germany
Installation

5 videos colour and sound – 22 mn, 14 mn, 23mn, 14 mn and 12 mn, 25 diasec-mounted colour photographs – 40 cm x 100 cm, 1 bench – 45 m

In 2006 Esther Shalev-Gerz completed a two-year long process of developing a commissioned installation for the Buchenwald concentration camp Memorial.

On entering the upper level of the museum a singular 45m long red bench snaked through the length of the room. On one side videos were being shown on two monitors and on the converse side three. The room itself remained silent with noise produced only by the visitors as they moved from one monitor to another. Only by wearing the available headphones would one intimately hear the voices of the speakers portrayed on the video. Through windows, covered with a filtering film, one could see the remains of Buchenwald concentration camp in an almost photographic light.

Shalev-Gerz invited representatives of the multi-disciplinary team at Buchenwald – the director, an historian, an archaeologist and a conservator and a photographic artist to address selected objects from the camp. The objects chosen were those created or adapted by prisoners and indicative of their capacity to resist the inhumane conditions imposed on them. On video each participant discloses their understanding of the objects and describes their professional, personal and imaginary relationships with these surviving artefacts. Punctuated by the filtered windows, the walls were hung with 25 photographic stills captured from the videos. Each shows the same object held in two different positions by the person presenting it. The actual objects remained unexhibited.

Through representing the archaeological, historic, conservationist and bureaucratic custodians of Buchenwald with their hands, voices and bodies in close association with these things, Shalev-Gerz interrogates the nature of memorial and suggests that remembrance is as much a lineage of human action as the preservation of objects.

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MENSCHENDINGE-L’ASPECT HUMAIN DES CHOSES

2004-2006
Mémorial de Buchenwald, Allemagne
Installation

5 vidéos sonores en couleur, 22min, 14min, 23min, 14min et 12min, 25 photographies en couleur montées sous diasec, 40x100cm, 1 banc, 45m

En 2006, au terme d’un processus de deux ans, Esther Shalev-Gerz achève l’élaboration de cette installation en réponse à une commande du Mémorial du camp de concentration de Buchenwald.

En entrant à l’étage supérieur du musée, on découvre un banc rouge d’une longueur de 45 mètres serpentant tout le long de la pièce. De part et d’autre de ce banc, cinq moniteurs, deux d’un côté et trois de l’autre, sur lesquels sont diffusées des vidéos. Aucun bruit dans la pièce en dehors de ceux produits par les déplacements des visiteurs d’un moniteur à l’autre. Ce n’est qu’en portant les écouteurs mis à disposition qu’on peut entendre les voix des personnes dont les vidéos proposent un portrait. Par les fenêtres, recouvertes d’un filtre, on distingue les restes du camp de concentration de Buchenwald dans une lumière quasi photographique.

Shalev-Gerz a invité les membres de l’équipe travaillant à Buchenwald – le directeur, un historien, un archéologue, une restauratrice et une artiste photographe – à s’exprimer au sujet d’objets spécifiques provenant du camp. Il s’agit d’objets crées ou détournés par les prisonniers qui témoignent de leur capacité à résister aux conditions inhumaines qui leur ont été infligées. Dans les vidéos chaque participant expose sa compréhension de ces objets et décrit ses relations professionnelles, personnelles et imaginaires avec ces artefacts survivants. Aux murs de la salle, ponctués par les fenêtres donnant sur le camp, sont accrochés 25 photogrammes tirés des films. Chacun d’entre eux montre sous deux angles différents l’un des objets dans les mains de celui qui le présente. Les objets eux-mêmes ne sont pas exposés.

Par la présentation des rapports sensibles qui se sont noués entre ces gens qui exercent chacun leur métier et ces objets, Shalev-Gerz interroge le sens de la commémoration et suggère que le souvenir est tout autant un enchainement d’actes qu’une préservation d’objets.

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